mardi 27 octobre 2009

L'appel qui fait mal

Hier matin, notre téléphone sonne. Jusque-là rien d'anormal me direz-vous. Sauf que c'est ma mère. Rien d'anormal pour vous mais pour moi oui, car ma mère et moi on a une entente : c'est moi qui l'appelle et si quelque chose d'urgent arrive, elle m'appelle. (c'est parce que j'ai un forfait interurbain et que je préfère qu'elle garde son argent pour gâter ses petits-enfants :) )

Si elle m'appelle ça doit être grave. Syl répond et me passe le combiné. Après mon "Allo", j'entends sa petite voix en pleurs... pas bon signe, elle me dit qu'on a trouvé mon oncle inanimé chez-lui. La bombe ! Je sens mon rythme cardiaque qui s'accélère. Mes questions fusent de toutes parts et les réponses sont longues à venir. Bref, elle ne sait rien d'autre qu'il a été trouvé inanimé et qu'il est dans un coma profond.

J'ai gardé un calme apparent tout au long de l'appel et une fois raccroché, je sens les larmes me piquer les yeux et même si j'essaie de prendre sur moi, le déluge commence. Je vois au travers les pluies torrentielles de mes larmes, mes trois mousses qui me regarde avec un grand point d'interrogation. Je me calme donc et j'explique que mamie n'avait pas de très bonne nouvelle pour nous.

Notre famille n'ayant pas été très chanceuse ces dernières années, je hais apporter ce genre de nouvelle aux enfants, Jamie surtout. Le pauvre garde un profond traumatisme de la mort de son papy quand il avait six ans. Ensuite, il a vu tour à tour partir son arrière-grand-mère Diane, sa tante Pierrette, son arrière-grand-père Jean-Paul et son arrière-grand-mère Germaine. Mélanger à ça le cancer de Syl, celui de sa mamie Denise et tout le reste, ça en fait gros à digérer pour un enfant qui a seulement 13 ans. Vous pouvez donc imaginer la réaction :(

Pour l'instant, on en sait pas beaucoup plus. Le temps nous dira s'il va sortir de son coma ou s'il partira rejoindre les autres... on peut seulement prier pour que le mieux arrive. Mais après un coma qui peut dire ce que le mieux est ?

jeudi 15 octobre 2009

Un pied dans la bouche

Il y a quelques jours, j'ai commenté le blog d'une de mes amies. Une remarque qui me semblait banale jusqu'à ce que le lendemain je m'aperçoive que mes mots avaient eu une portée à laquelle je n'avais pas pensée. Depuis, ça me rend triste.

Quand on s'exprime par les mots, il arrive parfois que les interprétations diffèrent. Et il semble que cette fois-là ce fut le cas.

Alors si tu me lis ma chère amie, je m'excuse :( Je ne faisais que constater un fait. Je sais les efforts que tu mets avec ton fils et dans aucun cas je ne voulais que tu mettes en doute ses acquis. Tu sais je le trouve très chanceux d'avoir une maman comme toi :)

Des voyages difficile à financer

Il y a quelques semaines, une jeune fille sonne à ma porte. Je vais répondre et elle me demande si je veux l'encourager dans sa campagne de financement pour un voyage scolaire. Je lui demande ce qu'elle vend et elle me répond du fromage. Du fromage ? N'est-ce pas un article un peu bizarre à vendre ? Je lui demande le prix. 25$ Quoi ? 25$ pour du fromage ! Elle me dit que c'est un assortiment de plusieurs fromages et qu'à l'épicerie cet assortiment coûte plus de 40 dollars. J'espère que vous vous doutez que je n'ai pas acheté le fromage :)

Où est la palette de chocolat à 3$ ? Le pain à 3$ ? Le savon ou le café à 5$ ?

Mais non ! Maintenant les écoles ont de grosses sorties avec les étudiants. Gros voyage de fin d'année = gros financement.

Mon problème avec ça c'est que les enfants en général ne font pas du porte à porte avec leurs articles à vendre car ça fait sauter les voisins (Mon exemple en est la preuve). On demande dans la famille pour être certain de vendre quelque chose. Et l'esprit de débrouillardise de l'enfant n'en profite pas. Car les enfants qui se font dire non 10 fois de suite se découragent, et on les comprends.

Il faut s'entendre que c'est moins dur de vendre 30 palettes de chocolat à 3$ que 4 assortiments de fromage à 25 $ (en faisant du porte à porte).

Je ne comprend pas que les comités de parents acceptent ce genre de vente. Avec les taux de chômage qu'on voit, il ne doit pas y avoir grand monde qui peuvent encourager les enfants.

Ma réponse à ça c'est : si gros voyage est égale à dur à financer peut être devrait-on se contenter de plus petit voyage et on apprend à l'enfant à se débrouiller !

Et comme je disais à ma nièce quand elle m'a offert sa caisse d'orange à plus de 20$, je préfère quand tes valises seront faites que tu viennes me voir et je te donnerai un cadeau de voyage ($$$) comme ça je serai certaine que ça sera toi qui le dépensera !

mercredi 14 octobre 2009

Notre futur dans la santé des enfants

Est-ce que vous prenez le temps de remercier le ciel d'avoir des enfants en santé ? Moi ça m'arrive souvent. On dirait qu'on prend pour acquis quand nos enfants se tiennent éloignés des hôpitaux. Pourtant des gens dans nos entourages vivent souvent le cauchemar des corridors froids de nos centres hospitaliers.

J'ai une amie, dont je tairai le nom, qui a des enfants malades. A chaque fois que je suis en leur compagnie j'y pense. Je pense que la vie peut être tellement cruelle pour certains. Je pense à la chance que j'ai d'avoir 3 enfants en santé. Mais je sais que tout cela est fragile. Un rien pourrait venir bouleversé ce climat.

Ça doit être tellement difficile pour des parents de savoir qu'un "timer" est posé au-dessus de la tête de leurs enfants. Voilà pourquoi il est important en ces temps où nous sommes courtiser de toutes parts par les fondations caritatives de donner, donner pour ces enfants, pour notre futur.

Soyons tous généreux !

mardi 13 octobre 2009

Action de Grâce

Hier c'était l'action de Grâce. L'avez-vous fêté ? Nous on a eu un weekend rempli de repas d'action de Grâce. J'explique. Maman était avec nous ce weekend alors on s'est fait un weekend où tout les souper étaient spéciaux. N'est-ce pas merveilleux ? J'adore les occasions de fêter !

Cette année comme toutes les années, j'ai profité du souper d'action de Grâce pour faire mon discours annuel. J'aime à cette occasion rappeler aux enfants la chance qu'on a. Comme je leur dis souvent, il n'y a pas de mal à avoir des choses tant qu'on est conscient de la chance qu'on a de les avoir. Et je ne parle pas juste de trucs matériels mais de trucs humains. Avoir une famille, la santé, le respect des autres... vous voyez le genre.

Comme je dis souvent à mon mari, je préfèrerais vivre dans un 3 1/2 entassé avec toute ma famille que seule dans un luxueuse demeure.

En 2009, un temps où la consommation est plus présente que jamais, il faut se demander se qu'on sacrifie pour obtenir du matériel. Ici pas de problème, puisqu'avec l'école maison et le rythme de vie que ça nous a amené c'est le matériel qu'on a sacrifié :) Mais c'est un choix qu'on est content d'avoir fait puisqu'il nous amène un plus beau trésor : une famille unie.

Bonne action de Grâce... en retard :)